FUE, FUT, DHI : quelles différences entre les techniques de greffe capillaire ?

La perte de cheveux touche des millions de personnes dans le monde et constitue souvent une source de complexes. Face à l’alopécie, la greffe capillaire s’impose aujourd’hui comme la solution la plus efficace et durable pour retrouver une chevelure dense et naturelle.

Trois techniques principales dominent actuellement le marché de la restauration capillaire : la FUT, la FUE et la DHI. Chacune présente des spécificités, des avantages et des limites qui influencent directement le choix du patient et du praticien. Voici un décryptage !

La méthode FUT (Follicular Unit Transplantation)

La FUT, également appelée technique de la bandelette, est la méthode historique de greffe capillaire. Pratiquée depuis plusieurs décennies, elle repose sur le prélèvement chirurgical d’une fine bande de cuir chevelu dans la zone donneuse, généralement située à l’arrière de la tête où les cheveux résistent naturellement à la chute.

La FUT présente plusieurs atouts qui expliquent sa persistance malgré l’apparition de techniques plus modernes. Elle permet notamment de prélever un grand nombre de greffons en une seule séance, ce qui la rend idéale pour traiter des calvities importantes. Le taux de survie des follicules reste particulièrement élevé grâce à une manipulation minutieuse sous microscope qui préserve leur intégrité.

Cette technique préserve aussi mieux la densité globale de la zone donneuse puisqu’elle concentre le prélèvement sur une seule bande plutôt que de disperser les extractions. De plus, le coût d’une greffe de cheveux FUT est plus abordable, rendant cette option accessible à un plus large public.

La méthode FUT

Cependant, cette technique présente aussi des inconvénients. La cicatrice linéaire laissée à l’arrière du crâne demeure visible sur cheveux courts, même avec des sutures modernes. Par ailleurs, chaque prélèvement réduit légèrement l’élasticité du cuir chevelu, ce qui limite le nombre d’interventions possibles au cours d’une vie.

La méthode FUE (Follicular Unit Extraction)

La FUE s’est imposée comme la technique de greffe capillaire la plus répandue à l’échelle mondiale. Contrairement à la FUT, elle n’implique ni incision linéaire ni points de suture. Son principe repose sur l’extraction unitaire de chaque follicule pileux à l’aide d’un micro-punch circulaire de 0,6 à 1 mm de diamètre, directement depuis la zone donneuse.

L’un de ses principaux avantages réside dans l’absence de cicatrice visible. La FUE offre une totale liberté dans le choix de la coupe de cheveux, même avec des coupes très courtes. Les suites opératoires sont en outre plus confortables : moins de douleur, moins d’inflammation et une récupération rapide.

Cette technique convient à un plus large éventail de patients, notamment ceux ayant un cuir chevelu peu élastique ou des contre-indications à la FUT. La FUE présente néanmoins certaines limites à connaître avant de faire un choix. La durée d’intervention est plus longue et le coût souvent plus élevé.

Le nombre de greffons extraits par séance est limité à environ 3 000 unités en moyenne, ce qui peut nécessiter plusieurs sessions pour couvrir une calvitie étendue. Enfin, la FUE requiert une expertise technique importante et le résultat dépend fortement de la maîtrise du chirurgien.

La méthode DHI (Direct Hair Implantation)

La DHI ou Direct Hair Implantation est une évolution technique de la méthode FUE apparue plus récemment. Elle se distingue par l’utilisation d’un implanteur Choi, un stylo médical qui permet d’extraire et d’implanter le follicule en un seul geste, sans ouvrir préalablement de canaux receveurs dans le cuir chevelu.

La méthode DHI

Son principal avantage réside dans la réduction du temps d’ischémie, le laps de temps pendant lequel les greffons restent hors du corps. Cette optimisation améliore considérablement le taux de survie des follicules, pouvant atteindre jusqu’à 95 %. Grâce à ce procédé précis, chaque cheveu peut être implanté selon un angle et une direction parfaitement contrôlés pour un rendu d’une naturalité exceptionnelle.

Autre atout majeur : aucun rasage complet n’est nécessaire sur la zone receveuse, ce qui rend l’intervention plus discrète. Les saignements sont minimes, la cicatrisation rapide et la formation de croûtes réduite. En revanche, la DHI est la méthode la plus coûteuse des trois.

Elle demande une grande expertise chirurgicale et un apprentissage approfondi, ce qui limite le nombre de praticiens réellement qualifiés. De plus, le nombre de greffons implantables en une seule séance est souvent inférieur à celui d’une FUE ou d’une FUT. Cela implique parfois la planification de plusieurs interventions pour traiter des calvities étendues.

En conclusion, le choix entre la FUT, la FUE et la DHI dépend de nombreux paramètres : l’étendue de la perte de cheveux, les caractéristiques du cuir chevelu, le budget, mais aussi les attentes esthétiques du patient.

Sandra, avec son flair pour la diététique et son amour des recettes savoureuses, enrichit UPNS de son expertise en nutrition. Également adepte de yoga et de méditation, elle apporte une touche de sérénité à notre communauté de bien-être.

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